« Son avis n’est pas vraiment favorable », exprime Maître Bénédicte Papin, avocat à la Cour chargée de la défense de la famille. « Le rapporteur public estime infimes les chances qu’avait Anthony Ricotta de survivre à l’accident. Il ne prend pas même en compte la part de responsabilité des urgentistes estimée à 5 % par le rapport d’expertise », exprime-t-elle. Et c’est bien sûr cette part de responsabilité médicale – diagnostic de l’état de la victime et durée de l’intervention- que se prononceront les juges le 20 décembre prochain.
Pour rappel, Anthony Ricotta est décédé à 21 ans des suites d’un accident de moto le 7 avril 2011. Les premiers secours sont intervenus immédiatement, mais le jeune homme n’a été héliporté au centre hospitalier de Dijon qu’à 21 h 30, soit 5 heures plus tard. Il y décède quelques heures plus tard.